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Fosse /

des AGENCES DE DISTRIBUTION DIGITALE

à travers le regard de Believe Digital

Artistes / "Si on veut faire la promotion [du streaming], faut essayer d’être plus juste, plus transparent. Tu ne peux pas critiquer les freemiums et être open avec Youtube. [...] [Concernant la répartition des revenus, la question est de savoir ce qu’ils amènent en dehors de la création musicale : aujourd’hui, les artistes amènent déjà de la valeur."

 

Majors / "T'as aussi toute une problématique du contrat de l’artiste avec son producteur : dans un contrat d’artiste, en gros le producteur garde 80% parce qu'il fait tous les investissements, et il doit récupérer cet argent. Le problème c’est qu’à l’heure actuelle les mêmes taux sont gardés pour les ventes physiques et les ventes digitales alors que ce sont des coûts tout à fait différents. [...] Il y a des abus probablement de la part des producteurs, mais on ne peut pas généraliser et les diaboliser."

 

Labels indé / "En dehors de Idol et Believe, je ne sais pas comment font les autres labels indés. Avec cette force de frappe, tu peux négocier. Believe tout en étant indés a un pouvoir de négociation qui rivalise celui des majors, que n’aurait pas un indé seul."

 

CD1D et 1D touch / "Je ne suis pas sûre que se diviser soit la solution, je trouve ça limite stérile, que les mecs se battent contre des moulins à vent."

 

Agences de distribution digitale / "Believe Digital, qui un service technique à l’origine, met effectivement des services à disposition des artistes auto-produits et des labels indés pour qu’ils ne soient pas desservis vis-à-vis des majors. Il faut avoir un certain pouvoir de négociation, puis surtout, ces grandes plateformes ne font pas du cas par cas."

 

Sociétés de gestion collective / "On est dans des sociétés capitalistes, je ne vois pas comment tu peux imposer à des acteurs internationaux un système de gestion collective. Ça n’a aucun intérêt pour les plateformes, et du coup pour les partenaires. [...] Ça ne me paraît même pas équitable pour les artistes. [...] Ça me paraît être une mesure complètement lunaire, faite par des gens qui ne sont pas du tout dedans. Tu ne peux pas supprimer cette notion de valeur."

 

Pure players / "Je ne dirai pas comme certains que le problème vient du streaming. C’est une réalité, et je ne parle même pas de musique : on n’a jamais vu de retour en arrière technique. [...] Tout est une question de facilité et de [...] Pour moi, la plateforme n’est pas responsable. C’est difficile d’aller accuser un acteur qui reverse autant et qui en plus est en déficit. [...] À l’heure actuelle, les annonceurs investissent très peu sur les sites de streaming [...], la pub sur plateformes de musique en ligne n’est pas logique, pas optimisée, les plateformes utilisent mal leurs données : il y a une vraie possibilité de développement de la valeur avec un développement des investissements publicitaires."

 

Gafa / "Youtube est la première plateforme de streaming de musique en ligne au monde, mais celle qui rapporte le moins du fait de sa gratuité. [...] Il faut savoir que la vidéo est un outil de promo. Cette double dimension pose problème : tu peux pas mettre de barrières à la promo, donc tu ne peux pas faire payer, mais reste toujours un gros problème de monétisation. [...] Youtube n’a aucun intérêt à faire des efforts, à négocier avec les majors. Eux, ils considèrent qu’ils reversent des droits, qu’ils ont mis tout ce qu’ils avaient à mettre en place. Youtube, c’est pas que de la musique. Et derrière Youtube c’est Google. Google c’est plus qu’un état, donc personne va négocier avec Google…"

 

 

 

Pour aller plus loin

> ENJEUX

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