top of page

Fosse /

des SOCIÉTÉS DE GESTION COLLECTIVE

à travers le regard de la SACEM

État / “Pour moi la mission Schwartz c’est pas quelque chose qui a forcément vocation à se traduire par une loi. C’est plutôt ce que l’on appelle de la soft law. [...] C’est important de garantir certains garde fous, mais l’Etat ne peut pas se substituer aux parties prenantes. Personne ne sait rue de Valois ce que doit toucher un artiste. [...] Il faut un peu de régulation mais pas trop, qui permette des usages vertueux, qui encouragent les consommateurs à utiliser des offres payantes.”

 

Artistes / “Comme le revenu est moins fort, que les gros prennent presque tout, et qu’il y a toujours eu pleins de petits qu’on ne voyait pas forcément avant, vous avez une classe moyenne d’artistes qui souffrent de ça. Ses revenus se sont réduit.”

 

Sociétés de gestion collective / "Depuis 2005, on est dans un monde fragmenté où on représente certains répertoires et pas d’autres, il y a une concurrence entre sociétés de gestion collective. [...] [Instaurer une gestion collective sur le streaming] n'est pas très réaliste : une gestion collective obligatoire me semble très contraignante pour tout le monde. Ce ne serait de plus pas forcément géré par l'ADAMI ou la SPEDIDAM. [...] C'est une solution locale à une problème international.

 

Pure players / "Avec les éditeurs de contenu comme Deezer, on a un levier juridique plus fort. [...] Pour réétablir un consentement à payer, il faut améliorer l’offre légale, et donner une capacité à l’offre payante à se distinguer de l’offre gratuite."

 

Gafa / "Le problème provient des plateformes comme Youtube [...] : on a un problème de valorisation de la musique dans un modèle exclusivement gratuit où les recettes publicitaires sont notoirement insuffisantes. [...] On a des contrats avec eux mais il n’y a pas beaucoup de contraintes notamment en terme de transparence, rédition de comptes… On ne peut pas leur imposer un modèle économique. C’est très difficile parce qu’ils bénéficient d’un régime de quasi impunité sur le plan juridique. Nous, on pense qu’il faut changer le statut. [...] Le gouvernement a peu de leviers sur les multi-nationales comme Youtube."

 

 

 

Pour aller plus loin

> ENJEUX

bottom of page