État / “Au moment où on a vu qu’on était menés en bateau, on a lâché l’affaire en se disant qu’on n’allait arriver à rien. C’est à ce moment là qu’on a décidé de développer la plateforme 1D touch et de considérer qu’on ne demanderait plus de relais au niveau du ministère de la culture. On était pas écouté, pas relayé, pas suivi… [...] On a un peu été les oubliés de la politique culturelle de la gauche, ce qui est assez contradictoire et nous semblait assez bizarre.”

Majors / "Nous parlons du monde des indépendants: on n’est pas du tout là du coté des majors, des EMI, Universal. On est dans un autre monde: pas celui des industriels, mais bien celui des artisans. [...] Si on ne propose pas d’alternatives, on va aller vers une logique d’entonnoir. [...] Si vous êtes un artiste d’une major, vous avez une rétribution qui peut aller jusqu’à 20 fois plus que si vous êtes un artiste indépendant."

Labels indé / “Pour préserver la diversité, il faut préserver les labels indépendants. Sans ça, on se retrouve dans une logique de concentration où seuls des gros opérateurs — les majors — conservent un modèle économique soutenable, mais en écrasant tout le reste, et tout le reste meurt...”

CD1D et 1D touch / "Il y avait dans un premier temps un volet plus politique au sens propre du terme qui découlait de l’idée de “fédération” — avec des prises de position, des tribunes dans la presse, etc. : on essayait de défendre les intérêts par rapport à Hadopi par exemple, ce genre de choses... [...] Mais l’idée, ce n’est pas de se battre contre des moulins à vents, ce n’est pas de se battre contre le grand capital etc. : l’idée c’est vraiment de faire exister un espace de créativité et de différence, à coté de ce qu’on appelle le mainstream, les lady gaga et compagnie."

Pure players / “À partir du moment où le streaming est arrivé, on a fait le constat que pour un label indépendant, il était impossible de vivre du streaming. [...] En terme de rétribution, l’idée c’est d’être dans une rétribution largement au-dessus de celle fixée par Deezer ou Spotify. C’est aussi d’échapper au diktat des majors."

Pour aller plus loin

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